Lettre d'amour à une reine lumineuse

Chère et admirable Louise,

Je ne serais vous dire ce que je ressens dans une seule et unique lettre. Je vous serez respectueux d'ailleurs, de ne pas considérer mes maigres compétences en la douloureuse et subtile matière qui n'est autre que celle de l'écriture.
Je tenais dans cette lettre à vous faire part, de mes sentiments les plus sincères en votre égard, ainsi que mon inconsidérable admiration envers votre sublime personne. Il m'ai difficile de vous l'exprimer à quel point et je ne puis être sûre de l'effet que produira ma lettre dévouée.
Je vous ferez d'abord une description de toutes ces introuvables qualités, qui m'ont fascinées en vous.
Je n'ai jamais rencontré de femme aussi volontaire et fragile de toute mon existence. A la fois impitoyable et généreuse, Gracieuse et combative, intelligente et au sourir enfantin, vous avez conquis mon âme, qui désormais est votre, pour l'éternité qui n'en serait jamais une si j'avais le plaisir de la passer en votre enjôleuse compagnie.
Je ne puis me résoudre à finir cette confidence, sans vous dire de prendre soin de vous, et souhaiter votre santé.

De la part de votre esclave,
à jamais,
François de Montespan.

P-S: Je ne puis Madame, me contenter de cette insignifiante missive, aussi, vous enverrais-je d'autres lettres, dans un futur proche.

HJ : Ouah ! Ca c'est de la lettre ! Wink

Bon, on va dire que t'es parti sur tes terres !

Mon cher François,
Votre lettre me réchauffe le coeur ! Mais quelle idée avez-vous eue de partir ? Vous me souhaitez la santé, mais le lendemin de votre départ j'apprenai que j'étais souffrante ! D'après le smédecins, il s'agirait d'une pneumonie. Ce qui serait certainement la fin de ma vie. J'espère de tout coeur que ce ne sera pas cela, mais rien ne puis me le prouver. Et en votre absence, je ne puis me battre !
Revenez vite, mon François.
Votre Reine, tout aussi esclave que son rang est important,
Louise

HJ: ben elle est gaie ta réponse tiens !!!

Louise,
Je ne puis me permettre de vous exprimer ma tristesse alors que vous devez vous sentir déjà bien alourdie de cette nouvelle. Je me contenterais de vous dire que mes terres m'importent peu si on les compare à une seconde de votre bien-être. Aussi me verrez-vous surement bientôt à vos côtés car, à l'instant où j'écris cette lettre, je connais chaque détails de mon départ prochain pour Versailles. Je serais près à endurer chaque signée, chaque minute de votre souffrance, si cela vous permettait de ressentir le bonheur qui vous est dû.
Je me déclare encore une fois votre esclave, et accourt vers vous sans qui je ne peux me sentir vivre.
Passionément,
François de Montespan.

» Journal de Louise Ière, Reine de France (1er journal !)