l'espionneur éspionné (PV: Annie Chabot )

*Blanche se promenait dans les bosquets, lorsque, au détour d'un chemin, elle vit une fille de son âge à peu près, agenouillée entrain d'observer on-ne-sait-quoi à travers les buissons, elle s'assit à côté d'elle et s'aperçut que cette dernière pleurait discrètement*

-Que vous arrive-t-il de si triste pour que vous pleuriez ainsi.

*elle attendit la raiponse, elle crut finalement que la malheureuse ne répondrait pas lorsque celle-ce leva vers elle un visage baigné de larmes et ouvrit la bouche pour parler*

*renifle bruyament*
*lève un visage baigné de larmes vers l'inconnue qui lui avait parlé si gentiment*
*elle était habillée comme une noble, bien que ses vêtements ne soient pas de très bonne facture, et parraissait très gentille*
-R-Rien, mademoiselle.*snif*Je...j'ai simplement fait tomber un objet dass ces buissons.

*elle se prit sans savoir pourquoi d'une grande sympathie à l'egard de cette jeune fille*

-A quoi ressemble-t-il ?Je peux vous aider ?

*se penche pour regarder autour d'elle*

*se demande vraiment pourquoi cette noble dame se précupe d'elle, une simple ... euh.. une simple fille*
*essuuie ses larme sur sa manche en lambeaux*
*remarque que la robe de la demoiselle, bien que pauvre par rapport à celle de d'autres personnages de la cour, reste millle fois plus belle que toutes celles qu'elle à porté durant sa misérable vie*

*sourit tristement*
-Oh, je ne pense pas, mademoiselle. Mon...livre est tombé dans la boue, et vos tâcheriez votre bel habit en voualnt m'aider à le récupérer. De toute façons, j'y arriverais bien toute seule!

*pour illustrer ses propos, se lève*
*se penche vers le sol, tout en se retenant avec les branches du buisson*

Décidément, les jardidiers ont bien fait leur travail! La tranchée dans laquelle ces buissons sont plantés fait au moins 3 pieds de profondeur. Je vais avor du mal si je veux récupérer le cahier que Hortense de Larignac m'a donné.

*plie les genoux*
*avance d'un peit pas...encore un autre*
*souain, elle sent le sol en terre se dérober sous elle*

*pousse un cri strident*
-Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

*voit le visage horrifié de la jeune aristocrate*
*ne voit plus que de la terre*
*se cogne la tête contre un tronc*
*c'est le noir*

*s'apprêtait à riposter un "Mais non je vais vous aider" mais se trouve horrifiée devant cette tournure pour le moins ...originale*

-Ne vous en faîtes pas ! J'arrive.

*commence à déscendre précautionneusement, fouille la terre qui s'est refermée sur la jeune fille et déniche un bras, pousse un cri aigue et manque de le lacher mais finit par déterrer la fille*

-Réveillez-vous mademoiselle !!!!

*sent quelque chose de dur sous ses pieds, écarte frénétiquement la terre et trouve un petit cahier*
*le secoue pour le "néttoyer"*

-j'ai retrouver votre livre, réveillez-vous maintenant !

*lui baffe doucement le visage*

HJ: J'aime bcp la fin!!!

*est dans le noir*
*pense à Hortense qui serait extrèmement déçue si jamais elle perdait son cadeau*
*ne sent presque plus son corps*
*sent tout de même une main délicate qui lui soulève le bras, qui la déterre, qui essaye de la réveiller en lui tapôtant le visage (hum...)*
*se sent UN PEU mieux*
*entend vaguement la voix douce de la jeune aristocrate si gemtille*
*émerge doucement de sa torpeur...*

*continue à tapoter son visage en attendant qu'elle se réveille*

*se sent de plus en plus consciente*
*retrouve peu à peu le contrôle de son corps*
*Annie lève doucement la main pour signifier à la jeune noble qu'elle était réveillée (et qu'ainsi elle pouvait cesser de la frapper!!! lol)*
*ouvre les yeux, battant des paupières pour se réacoutumer à la lumière du jour*
*se redresse, et fixe la gentille demoiselle qui l'avait aidée*

-Je vous remercie de votre sollicitude, mademoiselle... cela me touche énormément...

*Blanche se lève avec une lueur d'anxiété dans les yeux, mais qu'est-ce que cette jeune demoiselle faisait donc là ?*

*Se rappelle du cahier qu'elle avait trouver quand Ennie était tombée*

*le tend à la jeune demoiselle*

-Tenez, je crois que ceci vous appartient non ?

*passe le cahier à la jeune fille qui lui fit signe que oui d'un bref hauchement de tête*

-Au fait, comment vous appelez-vous, je me nomme Blanche ...

*lui tend la main en signe d'amitié avec un grand et gentil sourire*

*Annie est sidérée (scotchée serait un therme plus exact, mais il n'existait pas, au XVIIe siècle!!!) : pourquoi une jeune fille, incontestablement noble, surement proche de quelqu'un de très haut placé, pour être aussi à l'aise dans les jardins de Versailles; pourquoi cette jeune femme s'intéressait à elle, simple fille du peuple comme tant d'autres?*

*regarde la mise de sa bienfaitrice*

*était-ce un jeu? Un quelconque pari fait entre jeunes sucrées de la cour, destiné humilier cette pauvresse qui se traîne dans la boue? Où une manière de se faire bien voir auprès d'un personage haut-placé?*

*observe le visage de sa bienfaitrice*

*où alors il s'agissait d'une femme cruelle, qui souhaitait voir une pauvre miséreuse souffrir, la sortir d'un fossé pour l'y replonger violemment? Après tout, les démons se cachent parfois sous des traits d'anges, et cette jeune femme en avait, des traits d'anges*

*enfin, plonge ses yeux verts dans le regard bleu de sa bienfaitrice*

Dieu, quelles idées je me fais! Cette femme est un ange! Ses yeux, je vois, sont le reflet de son coeur et je n'y vois que bonté, sincérité, innocence et gentillesse infinie... Comment ai-je pu croire ce que j'ai cru il y a quelques instants? Après avoir croisé ce regard, on ne peut prendre cette fille pour une mijaurée, une cruelle ou un démon, impossible.

*essuie sa main sur sa robe*
*prend celle de Blanche*
*lui retourne son sourire*

-Enchantée, Blanche. Je m'appelle Annie, Annie Chabot.

*Blanche l'aida à se relever avec aisance, elle était tellement légère cette petite !!! Un instant, elle eut peur que Annie ne retombe dans la fosse tant elle semblait maigre et fragile. Elle voulut la soutenir mais la fillette s'était déjà relevée. Blanche se sourit à elle-même, elle était particulièrement heureuse d'avoir aidé Annie, cette petite qui avait l'air d'avoir eu bien plus de souffrances que de joies dans sa vie pourtant courte mais déjà remplie, Blanche s'approcha d'elle*

- Mais que faisai-tu dans les bosquets avec ce cahier ?

*elle prit les mains crasseuse de la petite dans les siennes, blanches et propres, elle se rendit compte qu'elle devait avoir l'air d'une noble particulièrement haut placée devant cette fillette à l'air faible, aux joues noires, habillée de haillons. Elle se rendit compte que elle, blanche, portait en revanche une robe simple mais propre et jolie, un bonnet grossier mais immaculé. Elle regarda autour d'elle pour vérifier que personne ne voyait la scène se dérouler et attendit la rèponse d'Annie*

*Annie rougit légèrement en voyant Blanche qui prenait ses mains dans les siennes, puisqu'elle les salissait du même coup*

*puis elle se dit que ça n'avait pas d'importance, car elle s'était déjà souillé ses mains blanches en l'aidant à se relever*

-Oh, eh bien, je...

*hésite à dire la vérité*

Après tout, c'est une aristocrate, et les aristocrates n'aiment pas qu'on en sache autant qu'eux... Mais c'est vrai que cette demoiselle ne ressemble pas a une aristo normale. Je vais lui dire la vérité, puis tout lui expliquer si elle me pose des questions.

*Annie regarda la jeune femme dans les yeux. La lueur d'encouragement dans son regard la décida définitivement à lui dire ce qu'elle faisait dans ces bosquets*

-Vous avez remarqué que par ici, il n'y a pas grand monde ?

*Blanche hocha la tête*

-Eh bien j'ai voulu profiter de ce dépeuplement pour aller écrire dans mon journal. Mais en me rendant au banc que vous voyez là-bas, dans ce coin à l'abri des regards, je me suis pris les pieds dans cette racine, et mon cahier m'a échapé des mains. J'essayais de le récupérer sans me briser la nuque depuis une vingtaine de minutes, et je commençais à pleurer de découragement quand vous êtes arrivée. Voilà.

*Blanche regarda la jeune fille baisser la tête, honteuse d'avoir avoué la raison de ses larmes à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas.. Doucement, Blanche releva doucement la servante ( du moins selon son apparence) et lui epousseta le visage avec son mouchoir*

- Bon avez-vous récuperé vôtre cahier? Vious feriez mieux de rentrer. Je dois d'ailleurs aller de certaines affaires.

*Blanche regarda le sol. Pensant aux corvées qui l'attendaient dans le château. De toute façon, il valait mieux travailler, s'occuper les mains pour s'engourdir l'esprit. Tout sauf repenser à la soirée qu'elle avait passée avec Elisa.*