La fin d'une vie ? (PV:Louise de Ière et se proches)

*marche d'un pas vif dans le couloir des appartements des enfants de le Reine*
*passe devant une jeune fille brune, d'à peine 14 ans, sans doute une domestique*

C'est tout de même une honte de faire travailler les enfants à cet âge là!...Mais j'ai d'autres chats à fouetter : une autre enfant, qui est ma nièce et l'héritière de la couronne de France est aux portes de la mort!

*arrive devant une épaisse porte à doubles battants gardée par 6 gardes suisses*
*toise les gardes qui l'observent d'un air hautain avec une allure encore plus hautaine*

-Ouvrez!

LE CHEF DES GARDES: Sa majesté la Reine à ordonez de ne laisser entrer personne.

-Je pense que la Reine à omis de vous informer que vous pouvez faire une exception pour moi.

LE CHEF DES GARDES (se croyant supérieur): Je vous répète, madame, que je ne peux laisser entrer personne.

*prend un air menacant*
-Ecoutez-moi bien, espèce de cloporte; je ne suis pas seulement "madame", je suis LA Madame, soeur de la Reine! Et je pense que ma soeur sera très contente de m'avoir à ses côtés dans cette difficile épreuve. Alors maintenant, ouvrez avant que je ne vous fasse envoyer au front. Ouvrez!

*le garde ouvre la porte sans plus de résistance, interloqué*

*elle entre*

*entend des pas de talons dans le couloir jusque là silencieux*

*se précipite vers une bassine de lessive d'une propreté douteuse qui traîne dans un coin, plonge les mains dedans, en sort un linge gris, humide et sale, qu'elle s'empresse aussitôt de froter énergiquement sur le sol, comme si elle nettoyait*

*à peine quelques secondes plus tard, les pas sont juste dèrrière elle*

*Annie ne peut pas s'en empêcher, sa curisité est trop forte : elle relève la tête pour voir qui passe*

*elle en a le souffle coupé : c'est une femme, et sa mise indique qu'elle était de très haute noblesse. Elle est très belle; avait un maintient royal (normal, elle copie sa soeur!!! lol) ; marche du pas ferme de ceux qui savent ou ils vont; et montre sur son visage une expression farouche.*

*Annie la regarde passer, bouche-bée : depuis son arrivée à la cour, elle n'a jamais vu une personne semblable! Cette femme devait être au moins une duchesse!*

*arrêtant de froter le sol, elle se lève, et, discrètement, observe la scène. Elle est trop loin pour bien entendre, mais quelques bribes de conversation arrivent à son oreille :
-... Ouvrez...Reine...personne...cloporte...LA Madame...soeur...Ouvrez!*

*sur ces paroles, celui qui semble être le chef des gardes rougit légèrement, et fait ouvrir la porte. Une fois la dame entrée, il la referme sur elle et retourne à son poste en marmonnant dans sa barbe*

*Annie arrête un valet qui passe par là*

-Excusez-moi, monsieur...
LE VALET , la coupant: Simplement Carl.

-D'accord, Carl. Pouvez-vous m'indiquer ce qui se trouve derrière la double porte à battants, là-bas?*désigne la porte d'un geste vague*

CARL, étonné : Quoi, tu ne sais pas? C'est l'appartement de Charlotte de France, la Dauphine!

*est sidérée*
-Quoi, la fille de la Reine?

CARL : Exact.

-Ah...bon. Et qui est cette noble dame qui vient de rentrer?

CARL : Oh, c'était Philippine d'Orléans, la soeur de la Reine. Tu sai, celle que l'on surnomme Madame...

La soeur de la Reine, rien que ça! Et moi qui me disait qu'elle était trop "bien" pour n'être qu'une duchesse! Déjà qu'une duchesse, c'est beaucoup...mais alors, Madame,
la soeur de la Reine! Dire que j'ai croisé la fameuse Madame! Et que je suis devant la porte de la Dauphine! Oh là là! Si on m'avait dit ça, il y a 4 ans, alors que je partais avec ce gros porc de marchand; je n'y aurait pas cru!

- Ouah! Je me disais bien, aussi. Et pourquoi elle avait cet air bizarre, sur le visage?

CARL : Euh... ça doit être l'état de sa nièce qui la préoccupe. Elle est très malade, tu sais...

-Malade comment? Et c'est quoi, comme maladie?

CARL, souriant : Ecoute, petite, je serai très content de répondre à tes questions, mais je travaille, et tu vas me mettre en retard. Je dois partir. Aurevoir!

*est décontenacée et un peu déçue*
-Oh, bien sur, je suis désolée. Aurevoir, Carl!

*Charlotte ouvrit les yeux et s'assit malgré la douleur, elle avait l'impression que sa tête était comme , séparée de son corps par un espèce de voile assourdissant, elle regarda ses proches *

-C'est gentil à vous de vous inquiéter pour moi ... je ne sais pas comment vous remercier pour votre geste .

*elle ne reconnut même pas sa voix, elle était rauque, presque caverneuse et elle avait l'impression de n'avoir pas parlé depuis une éternité, depuis combien de temps était-elle dans ce lit à vomir ses tripes, une positon peu avantageuse d'ailleurs, soudainement (et elle trouvait totalement déplacé de penser ça maintenant mais elle ne pouvait s'en empêcher) elle se sentit honteuse .*
*se recouche avec lâcheté dans son liit et soupire*

*a un faible sourire, seulement l'ombre de ceux qu'il adresse habituelement à sa fille*
*caresse tendrement la joue de Charlotte*

-Voyons, ma chérie...Ne dis pas des choses pareilles. IL y a dans cette pièce tes parents, ta famille, tes amis.Nous t'aimons, nous voulons ton bonheur. Et ton bonheur passe par ta santé. Tu n'as pas à nous remercier.

*se sent soudain très triste : il ne pouvait pas dire à sa fille qu'ils n'avaient aucune raison de s'inquiéter : ç'aurait été un mensonge. Elle risquait de mourir. Et lui, son père, ne pouvait rien faire pour empêcher ça*
*il étoufa un sanglot*

*soudain, des bruits retentirent dèrrière la lourde porte en chêne. Des éclats de voix. *Ladite porte s'ouvrit à la volée, et la duchesse d'Orléans entra dans la pièce*

*il s'exclama*
-Philippine!!!

*Entre en trombe dans la chambre de sa nièce après avoir eu à remettre à sa place un officier particulièrement stupide, obtus et borné*

Il faudra le faire rétrograder, celui-là! Je demanderais à Louise...quand tout cela sera terminé.

*à un instant d'hésitation : elle ne sait pas si elle doit courir vers sa soeur éplorée ou sa nièce aux portes de la mort*
*entend son beau-frère exclamer son nom*
*opte finalement pour la première solution : la Reine à l'air plus affectée par la maladie de sa fille que sa fille elle-même. De toutes façons, Charlotte ne l'a même pas vue.*

*s'approche doucement de la Reine en train de prier dans un coin*
*la prend délicatement dans ses bras*
*la serre contre son coeur*
*murmure, affectée*

-Oh...ma pauvre Louise...

*Dans leur jeunesse, Philippine et sa soeur avait une relation aussi normale qui peut exister entre une (future) Reine et sa soeur cadette. Mais depuis quelques années, Philippine avait été ammenée, de plus en plus souvent, à consoler Louise, la soutenir, l'encourager...le rôle d'une grande soeur. Quand Louise, après une journée particulièrement dure, se rendait dans le petit salon se trouvant dans un passage secret entre leurs 2 chambres, elle prévenait sa soeur, qui venait l'attendre, et qui l'écoutait, la plaignait, la prenait dans ses bras les rares fois ou la Reine était en larmes.Cette fois-ci ne faisait pas exception à la règle. Philippine jouait à nouveau son rôle de grande soeur morale.*

HJ: A Marie E :
J'ai fait exister un lien de complicité entre la Reine et sa soeur. J'espère que ça ne te dérange pas!!! Si c'est le cas, tu peux effacer le passage ou j'en parle, aucun problème.

Bien! Comme personne ici n'a l'air de se soucier de ce que je dis, je vais faire ce que j'ai demandé qui soit fait (à savoir enlever ces choses de ma fille), je vais m'en charger moi-même

*jette un dernier coup d'oeuil vers sa femme éplorée et sa belle soeur*
*se dirige d'un pas vif vers la porte*
*l'ouvre brutalement, faisant sursauter les gardes*
*avise une jeune domestique qui lave le sol dans le couloir*

*croise son regard pendant une seconde*
*la jeune fille, ayant surement conscience de son impudence, baisse la tête*

*Juan-Carlos lui aboie*
-Toi!

*entend un bruit indiquant que les portes de la dauphne vont s'ouvrir*
*a juste le temps de plonger vers son chiffon sale*
*recommence à récurrer le sol*

*un homme sort de la chambre*
*cet homme, cet homme au regard infiniment triste et désespéré, cet homme au vêtements somptueux si on regarde au-dela des déchirures et du vomi, cet homme qui sort de la chambre de la Dauphine de France, Annie à une intuition pour lui. Elle sait qui est cet homme. Cet homme, c'est le Roi.*

*pendant une seconde, le temps s'est arrêté pour Annie. Elle croise le regard du Roi, cela lui semble durer une éternité. Puis, soudain consciente de son impudence, elle baisse les yeux et la tête.*

*soudain, le Roi lui aboie*
-Toi!

*Louise soupira en voyant sa fille se relever. Elle lui sourit, puis fit changer les draps. Comme cela, Charlotte put se recoucher dans des draps propres. Elle rit même en voyant son mari s'énerver. Elle lui prit le bras, puis essaya de le calmer. Ensuite, elle fit signe à des domestiques de tout nettoyer. Une fois la chambre parfaitement en ordre, elle s'assit sur le lit de sa fille, lui carressa les cheveux et la regarda dormir. Lorsqu'elle vit sa soeur arriver, elle ne se tourna pas, mais sourit, heureuse de voir que celle-ci s'interressait à sa nièce.*

-Bponjour Philipine. Je suis contente de vous voir !

*Elle se sentait fatiguée, et toutes ces émotions et ces immondités lui avaient redonné la nausé. Sa maladie y était aussi certainement pour quelque chose, mais bien peu comparé aux souffrances qu'elle avait eues de voir sa fille se mourir. Elle laissa donc sa tête reposer sur le mur, puis ferma les yeux, ne cessant de caliner sa fille.*

*soupire en en entendant sa soeur parler*
*lui murmure à l'oreille*

-Ma chère Louise...

*arrête d'étouffer sa soeur dans ses bras : c'est pas facile de serrer quelqu'un dans ses bras quand cette même personne en caline une autre (de surcroit couchée). Elle ne garde que son bras autour des épaules de la Reine*

*se tourne vers Charlotte*
*parle bas pour que sa soeur soit la seule à entendre*
-Alors? Comment va-t-elle?

*Louise se laissa faire, appréciant toujours autant les calins de sa soeur. Puis elle lui sourit.*

-Elle va mieux. Nous avons eu très peur, mais elle va mieux.

*Elle se releva un peu sur le lit et fit une place à sa soeur pour qu'elle puisse s'assoir.*

*soupire de soulagement*
*s'asseoi auprès de sa soeur*
*caresse les cheveux de sa nièce*
*prend une grande inspiration*

-Qu'à t-elle, que disent les médecins? De quelle maladie s'agit-il?

*Charlotte se réveilla avec un léger mal à la tête, elle regarda autour d'elle et vit tout un monde triste et affolé pour sa santé*

Pffff ! Pourquoi tout le monde se presse donc autour de moi si c'est pour souffrir en me voyant vomir sous l'emprise de cette maladie. Je ne me sens pourtant pas si mal . Dire que j'ai failli mourir ...

*Charlotte soupira à l'idée de ce souvenir si proche, elle en ressentait encore chaque détails avec une éffrayante précision, elle se souvint de cette sensation de froid, de résignation, cette lumière au bout du tunnel, celle dont on lui avait tellement parler, elle avait toujours ésperé voir cette lumière, cette lumière qui donnait l'impression de mener à un endroit si tranquille, si doux, si parfait*

*Elle tourna des yeux fatigués mais plus sains que les heures précédentes vers sa mère désésperée*

-Ce n'est pas la peine de vous tracasser autant pour moi mère je vais bien, le pire est dérrière moi.

*Charlotte éssaya de sourire, mais elle en fut incapable, sa bouche lui semblait comme incapable de changer de position afin de faire croire à un éventuel bonheur*

*Charlotte contempla presivement les draps immaculés de son lit et poussa un soupir de soulagement en constatant qu'ils avaiet été changés, la puanteur avait commencé à la rendre nauséeuse*

*Annie sursaute au cri du Roi*
*elle s'essuie ses mains sur sa robe*
*elle se relève*
*elle tente une révérence maladroite*
*elle se casse à moitié la figure*

Oh, pour qui tu te prends, Annie? Tu es au palais depuis 2 jours, et tu crois savoir faire la révérence? Tu rêves, ma pauvre fille! Ne te ridiculise pas devant ton Roi, et essaie de lui rendre hommage avec quelque chose que tu sais faire!

*Annie se redresse (après être presque tombée)*

*elle penche le buste et, dans le même mouvement, baisse les bras, les croise au niveau du ventre et les tend à l'horizontale, au niveau de sa taile; tout en pliant une jambe et en tendant l'autre, pointe de pied tirée, derrière*

*dit d'une voix intimidée, teintée de respect et totalement ignorante de l'absurdité de sa position*

-Que puis-je faire pour votre service, Majesté?

*Charlotte caressa son ventre avec méfiance comme si elle s'attendait à ce qu'il lui joue un mauvais tour*

*Elle voulut se redresser sur son lit, mais au même moment quelque chose sembla tirer dans le sens contraire et la paralysa sur place alors qu'une douleur brûlante s'empara de ses intestins, sans prêter attantion aux mains affolées qui se tendaient déjà vers elle, Charlotte émit un épouvantablegaroullis et vomit une gerbe de liquide marronâsse sur son lit*

-uhtrgkbhzghzkgbtvrjghjdskvngkjnekjvn.... GRDEDGGFYFYCF !!!!!

*Elle hurla à s'en déchirer les tympans, faisant passer toue la torture de cette brusque rechute dans ce cri aigue à glacer le sang, Charlotte hurla de toute ses forces jusqu'a ce que sa voixse transforme en un horrible gargoullis et qu'elle ne fut plus capable de produire le moindre son, Charlotte continua à se débattre toute seule, se battant contre cette douleur invisible, elle avait l'impression que qulque cose lui mangeait les intestins, voulant absolument sa mort*

*une dernière fois elle se cabra avec violence*

*sa dernière pensée fut le "le pire est derrière moi " qu'elle avait dit et qui lui apparaissait avec une ironie surprenante*

*transpirante, elle ferma les yeux puis s'enfonça dans un trou noir*

*la jeune domestique se plongea dans une révérence aussi sincère que ridicule en demandant au Roi*

-Que puis-je faire pour votre service, majesté?

*le Roi sourit, amusé par la position de la fillette, si différente de celle des dames de la cour*

*Il ouvrit la bouche, s'apprétant à lui demander d'aller quérir un médecin (Sonio de la Italia étant retenu loin de la cour pour un moment; quand soudain un horrible gargouillis retentit de derrière la porte restée entrebaillée, suivi d'un déchirant cri de douleur et de détresse*

*Juan-Carlos prit le temps, dans sa précipitation à regagner la chambre, de jeter à la petite servante qui s'était figée sur place en entendant l'atroce hurlement*

-Reste là! Attends moi et ne bouge pas d'ici avant d'avoir reçu un ordre!

*la fille hocha à peine la tête, comme pétrifiée*

*sans plus attendre, Juan-Carlos se rua par la porte et fila comme une flèche vers le lit de la Dauphine*

*Quand le père éploré arriva, la clameur constituée d'incrompéhensibles borgonymes sans queue ni tête de Charlotte s'éteignait. Celle-ci était recouvertes d'immondes vomissures marronnasses, et toute sa famille proche (donc pas grand monde, en y réfléchissant bien) s'était penchée sur son lit en s'inquiétant*

Oh non! Une rechute! Non, c'est impossible! Pas elle, pas Charlotte! C'est une battante, elle doit s'en sortir... J'ai déjà perdu une fille, oh mon Dieu, ne me faites pas revivre cela!!!

*soudain, il releva la tête et cria par la porte ouverte*

-Petite! Va vite quérir un médecin! C'est une question de vie ou de mort!

*il se repencha sur sa fille*
-Courage, Charlotte... survis!

*Dans son comas Charlotte continuait de se debattre avec violence contre ce mal qui lui rongeait les intestins et tout ce qu'il y avait en elle, elle roulait des yeux affolés, immenses, fiévreux, mourants.*

* Ouvrant les yeux, elle reprit violement conscience,et, par un brusque sursaut d'orgueil elle fit un effort pour conserver sa dignité devant les membres de sa famille mais c'était à peu près une tâche comparable à celle de vouloir marcher dans la lave en souriant*

- fjgvngjfvrghfsgrvnhgvrfv NGVSJFGNSJHBGVJSBGJSB !!!!!!!

*Charlotte ne pouvait plus s'arrêter de hurler, de gémir, de pleurer, de tousser, sa cage toracique lui sembla soudain au bord de l'explosion, son visage se tordit en une immense plaie suintente et contractée, elle se redressa avec violence avant de se rétracter sur elle-même, le vomi coulait maintenant constement de sa bouche*

*elle s'allongea sur le lit et prit sa tête entre ses mains, cette têt qu'elle trouvait plus lourde que n'importe quelle ogbjet qu'elle avait jamais porté jusqu'à présent*

*elle se sentit s'enfoncer dans quelque chose de contonneux sans pour autant avoir l'impression de perdre connaisance*

*elle soupira, puis, d'un seul coup, elle ouvrit la bouche en grand tandis qu'elle émettait un so, rauque, elle n'avait pas bouger, mais ses muscles se contractèrent encore une fois, elle était entrainde suffoquer*